Vu sur : Le Blog de la Caravane des Entrepreneurs
Ci-dessous, je vous fais part d'une série d'intéressants commentaires de tous poils en réaction à un courrier d'indignation de Jean-Paul Debeuret, fondateur et responsable d'un groupe de créateurs d'entreprises très actif sur Viadeo, publié sur son blog et envoyé à tous ses adhérents.
L'intérêt réside dans la diversité des réactions que je vous livre donc en intégralité.
La France n'est en effet certainement pas unie dans ses opinions vis à vis de ces grèves, vis à vis de ces mesures conservatoires sur les retraites imposées par la force, et comment pourrait-elle l'être ? La majorité des gens n'y sont pour rien dans la gestion catastrophique et irresponsable des retraites qui a mené à la faillite actuelle du système, mais la majorité des gens entendent tout et ses contraires en matières de "solutions" sans savoir s'il existe, ou pas, d'autres voies que celle imposée, et s'il est possible de les prendre...NON pour le gouvernement et ses soutiens. OUI pour l'opposition et les syndicats en général... Ou est la vérité ? Comment croire des responsables politiques, d'opinion divergentes en supplément, qui ont par leurs compétences menés tout droit à ce fiasco ? ? ? Que pensent les français "ordinaires"de ces actions de blocages péremptoires dont ils sont, comme toujours, les seuls à en payer le prix, alors que les média claironnent des sons de cloches différents ?
Alors le meilleur moyen de se faire une idée n'est-il pas de visionner un panel aléatoire d'opinions différentes émises à chaud ? Je vous livre celui-ci. A vous de juger :
Coup de gueule initial : 22 octobre 2010
Les réactions :
Commentaires
Publié le mercredi, octobre 27 2010 par LED
Bonjour et merci Jean-Paul,
Je partage en tous points et pleinement votre ..coups de gueule !
J'apprécie donc d'autant que vous l'exprimiez comme vous l'avez fait. J'y vois également une certaine preuve de courage car si certains sont partagés, d'autres très engagés, d'autres encore ne savent pas quoi penser, surtout n'ont plus appris à penser par eux même, ce qui est pour moi le pire de tout et l'acceptation du n'importe quoi..
Alors j'approuve et vous rejoins en pensées dans votre expression écrite qui reflète bien votre état d'esprit entreprenant.
Je me félicite de faire partie de votre réseau.
Très cordialement et réseautement vôtre
Claire
Rédigé par : Claire | 22 octobre 2010 à 11:29
Bonjour,
Je partage pleinement vos sentiments.
Je diffuse largement ce message.
Cordialement,
Yann
Rédigé par : Yann | 22 octobre 2010 à 11:29
Jean-Paul,
Entrepreneur moi-même et fier de l'être, je souscrit totalement à votre tribune.
Nous autres entrepreneurs allons devoir être encore plus créatifs et persévérants pour rétablir une image dynamique de notre pays.
Mais pourquoi la majorité des français ont-ils une si faible compréhension des problémes économiques du monde ?
Comment convaincre nos concitoyens que la France est un petit village dans un monde ouvert et qui ne pardonne rien, avec pour obligation de développer entre nous un véritable esprit d'équipe plutot que de se déchirer.
Les entrepreneurs montrent-ils toujours l'exemple de cet esprit d'équipe ?
je n'en suis pas toujours sur
bien cordialement
Loïc
Rédigé par : Loïc | 22 octobre 2010 à 11:31
Bonjour,
Je partage en grande partie votre point de vue.
Dur de se dire que cette réforme est nécessaire.
Le fond est posé depuis longtemps, la forme c'est sur, est à l'apanage de notre (et de nos) gouvernement actuel : trop médiatique.
Mais c'est sur pourquoi empêcher des milliers de personnes d'aller travailler ?
C'est sûr, attendre des fois 30 minutes pour avoir de l'essence pour aller travailler, en perdant 1 heure dans les bouchons, créés par les manifestants, c'est tellement plus viable économiquement !
Les salariés pour ceux qui manifestent veulent le beurre et l'argent du beurre. Ce sont des enfants gâtés, à qui ont leur doit tout. Alors, je me joins à vous sur cette idée : je dis non à la façon de faire de cette grève. Manifester, s'ils veulent, mais pas comme ça, pas comme ce que nos politiques font depuis plus de 10 ans.
Il faut savoir être sage, accepter des idées, mêmes si elles peuvent gêner.
On accepte beaucoup de bêtises, et la, pour une fois, la réforme n'en est pas une .. et on la repousse; à quand une décision des français d'évoluer ?
Je suis jeune entrepreneur, et heureusement que je travaille pour l'instant de chez moi ... Sinon, je serais bloqué, mes salariés aussi ... et ... on regardera la télévision ... en se disant : oh tiens une voiture cramé, oh tiens un CRS qui tape sur un pauvre élève qui ne voulait pas aller à l'école ...
Bref, entrepreneur, fier de l'être, comme vous, et surtout qui travaille aujourd'hui, comme tous les jours, même en tant de grève !
Amicalement
Evan
Rédigé par : Evan | 22 octobre 2010 à 11:32
Je suis 100 % d'accord avec votre "article".
Nous sommes beaucoup dans ce cas, mais nous n'osons que rarement le dire...
Bravo pour l'avoir fait... Je voudrais ajouter qu'en plus de l'allongement de la vie, il y a une baisse des emplois potentiels et une réelle solidarité en France pour l'emploi des personnes de l'UE... C'est donc simplement mathématique !
Rédigé par : Valérie | 22 octobre 2010 à 11:34
BONJOUR ET MERCI POUR CE MESSAGE RASSURANT QUI TIENT COMPTE DE L AVIS D UNE MAJORITE DE GENS QUI S EXPRIME DANS LE SILENCE ET QUI SUBISSENT LE JOUG DES REGLEMENTS COMPTES DES SYNDICATS POLITIQUES ET DES PARTIS DE GAUCHE FACE A UN DECISION DE REFORME NECESSAIRE SUR LAQUELLE ON NE SERAIT FAIRE L IMPASSE
TRES CORDIALEMENT
JEAN LOUP
Rédigé par : Jean Loup | 22 octobre 2010 à 11:36
Vous avez complètement raison Jean-Paul, c'est une incompréhension... et un suicide collectif qui se prépare! Je n'ose pas imaginer ce que sera l'avenir de nos enfants!
Rédigé par : Stéphane | 22 octobre 2010 à 11:38
Bonjour,
Je tiens tout d'abord à préciser que je suis également chef d'entreprise.
La vraie question est de connaître les raisons réelles de cette réforme au vu de l'activité économique dans notre pays.
Quasiment aucun salarié n'atteint aujourd'hui l'âge même de 60 ans en travaillant.
Cela en raison de nombreux plans sociaux.
Ce sera donc Pôle Emploi qui va supporter la charge supplémentaire entre la date de la mise en chômage et le nouvel âge légal.
Quant aux jeunes, ils n'auront quasiment jamais leurs nombres d'annuités, faisant des études et étant très souvent au chômage ensuite.
Le but final de cette réforme est donc d'amputer les retraites, car personne ou presque n'arrivera à avoir un taux plein.
Allons donc nous être obligés de faire comme aux USA et de prendre des petits boulots jusqu'à un âge canonique et cela aux détriments des jeunes.
Réfléchissons un peu et ne répétons pas bêtement la "pensée unique" que notre gouvernement veut imposer.
Rédigé par : Dominique | 22 octobre 2010 à 11:42
Merci - bravo - le résumé j'aurais pas fait mieux - la France est un beau pays comment cela se fait il que nous ayons tant de mal à s'en souvenir - continuons à en vouloir pour nous et ceux qui "pensent" et agissent comme nous - ne baissons pas les bras et on y gagnera -
Rédigé par : Michel | 22 octobre 2010 à 11:46
Bonjour Jean Paul,
Votre diatribe ne m'a pas laissé indifférent et permettez moi d'apporter un commentaire à cette situation.
Je crois qu'il faut savoir raison garder dans l'appréciation que nous portons sur la situation que traverse le pays aujourd'hui.
En effet je pense qu'il faut se garder de juger de façon péremptoire les populations qui manifestent contre ce projet de réforme qui, s'il est évident qu'il était devenu inévitable, révèle malheureusement l'incapacité de nos gouvernants, quels qu'ils soient ( je ne veux pas me mettre à dos les uns et les autres), d'instaurer un débat digne de ce nom.
L'entêtement, voire même l'acharnement du gouvernement actuel à ne pas écouter la voix de la rue est en effet significatif du déficit de démocratie que nous connaissons déjà depuis une trentaine d'années.
Je peux comprendre, quand bien même je ne partage pas forcément leur opinion, que des personnes s'inquiète de l'allongement de la durée de travail quand d'un autre côté certaines sociétés côtées, pour ne pas dire toutes, dégagent des profits considérables et que l'on continue de refuser de taxer les transactions financières spéculatives qui agitent le monde économique aujourd'hui.
Le droit de grève est un droit reconnu par la constitution en ce sens qu'il est le seul susceptible d'infléchir les politiques appliquées. Malheureusement comme tout rapport de force il y a forcément des dommages collatéraux...d'où la nécessité absolue d'ouvrir un dialogue constructif étant entendu qu'une réforme est devenue indispensable...
Seul l'image que nous donnons à l'extérieur me semble dommageable en effet, mais toujours influencées par les clichés colportés par les médias nationaux ce qui en soi est déplorable. Les pays étrangers sont cela dit habitués à nos conflits sociaux car cela ne date pas d'hier et je serai très surpris qu'il en soi autrement avec la situation actuelle.
Cordialement,
Frédéric.
Rédigé par : Frédéric | 22 octobre 2010 à 11:47
Bonjour,
Je ne partage pas votre avis. En effet, vous ne comprenez pas la colère des gens en France, ni le fait que certains n'ont plus d'autres moyens pour s'exprimer que de descendre dans la rue.
Je suis pourtant ingénieur des Mines, j'ai un travail, je gagne bien ma vie. Mais mon entreprise n'a aucun respect de ses salariés, et j'en ai moi-même fait les frais cette année. Et beaucoup d'ingénieurs autour de moi sont en colères. Je n'imagine même pas ce que cela donnerait si nous étions ouvriers... Je vous passe les détails de tout ceci, mais il y a un ras-le-bol grandissant de cette classe dirigeante qui ne s'intéresse qu'aux riches. Mes propres dirigeants ne cessent d'ajouter du stress, de nous mentir, de s'auto-augmenter tandis que nous, nous n'avons même pas les miettes.
Dans le respect du dialogue, je suis prêt à vous donner des détails sur les comportements dont je parle.
Les gens ne se révoltent pas que contre la réforme, ce serait trop simple.
Je vous invite à lire "Une crise de trop" de Frédéric Lordon, chercheur en économie :
http://www.betapolitique.fr/La-crise-de-trop-par-Frederic-28977.html
Cordialement
Christophe
Rédigé par : Christophe | 22 octobre 2010 à 11:48
Vous avez employé les mots justes pour dénoncer la poignée d'inconscients qui creuse le chômage.
Une question reste pour moi sans réponse : Pourquoi quand il y a une grève entend-on dire qu'il y a une majorité qui la soutient ? Comment est-ce possible de nous faire croire cela ? Ceux qui le disent nous manipulent-ils ?
Ou bien les Français ignorent que nos syndicats qui n'ont aucune représentativité se font mousser et après des mois de discussion et l'élaboration d'un compromis bloquent le pays pour faire de la surenchère et de la présence médiatique avant les élections syndicales de décembre...
Un point positif vu de la province (sud-ouest) le métro continue de rouler normalement à Paris ou presque (bravo à la RATP) et la France ne semble pas paralysée.
Bernard
Rédigé par : Bernard | 22 octobre 2010 à 11:50
Monsieur,
étant en pleine transition (créatrice d'entreprise en phase d'aboutissement du projet), je voudrais juste vous soumettre quelques pistes. Elles n'excusent rien et ne dédouanent personne. Simplement, parfois, elles m'aident à comprendre - un peu - mes contemporains...
- Les salaires stagnent, la situation de l'emploi est morose, l'école mais surtout bien des cursus supérieurs sont complètement déconnectés de la réalité. A avoir relégué nos enfants loin des actifs, que voient-ils de leurs parents au quotidien ? Des adultes fatigués, qui partent le matin pas forcément motivés, qui rentrent le soir sans avoir d'énergie pour chahuter, qui se plaignent (transports, collègues, et j'en passe) et oublient qu'ils mangent à leur faim tous les jours ;
- une ambiance générale, qui à part peut-être dans les pubs Carrefour, n'incite pas à voir la vie en rose. Les communicants appuient là où ça fait mal en vue de fidéliser... à tort ? Sur les marchés locaux, les 500g de légumineuses étaient à 5,5? le week end dernier parce que produites en local. Petit exemple tout bête, qui permet de "vérifier" à tout un chacun que de l'euro au franc, il y a eu un glissement. Peu importe que les économistes démontrent qu'en réalité le fameux "pouvoir d'achat" n'ai pas varié pour autant. Vous le savez si bien, "c'était mieux avant". Les Français sont bien souvent nostalgiques, allez savoir pourquoi... ;
- la communication institutionnelle mais surtout étatique renvoie à des schémas punitifs (fichons, avertissons, fliquons, sanctionnons). Où est passé l'éducation ? la liberté d'expérimenter seul ?
- encourageons les auto-entrepreneurs mais SURTOUT ne les formons pas au préalable. Lors du SPI auquel j'ai participé récemment, un seul était autour de la table et s'en mordait les doigts. Son objectif ? Changer au plus tôt de statut. Et les autres ? Dans le néant peut-être...
Et maintenant, sur ce climat général, laissez les médias relayer la proposition d'augmenter la TVA, insistez sur les "dettes" et instillez le doute sur l'origine de tous les maux de la société. Pointez du doigt quelques communautés et laissez bouillir.
Franchement, vous avez honte Monsieur ? Moi aussi, mais autant pour l'image de la France, pour les chefs d'entreprises qui souffrent mais également pour les salariés sur lesquels ils s'appuient et qui le paient, quoi qu'ils en pensent.
Je rajouterai aussi des personnes jusque là pas citées car qui tendent à disparaître de notre représentation mentale : les personnes âgées. Vous savez, celles qui sont à la retraite, que l'on place où l'on peut, à qui on demande de consommer sans rien donner en retour.
Savoirs oubliés, savoirs qui se perdent... Sans leur expérience et la transmission qu'ils en faisaient il y a quelques décennies encore, que nous reste-t-il ?
L'innovation passe par de solides acquis préalables. Mais combien de gens pensent que les "vieux ne comprennent plus rien, ça va trop vite pour eux [et donc] qu'ils ne servent à rien" ?
Et pourtant, quel plaisir de voir nos aînés se regrouper sur les places des villages ! Leur poser une question amène cent pistes, recommandations mais aussi témoignages... pour qui accepte de prendre le temps de les écouter. Mémoires vivantes, nous leurs offrons aujourd'hui un éloignement familial et une médication généreuse. Ou est donc passé la chaleur humaine ? Quant à la responsabilité et la solidarité inter générationnelles, je n'ose les évoquer.
Société de classes et de cloisonnements, société de rancoeurs, société malmenée et bien peu soudée. Individualité, hédonisme et manque d'ouverture... Vous dites "tourisme" ? J'imagine un vol charter, un voyage où les vacanciers restent entre eux, ne s'immergent pas, veulent retrouver leurs repères dans l'ailleurs, et rentrent satisfaits, persuadés que leurs achats à quelques centaines de dinars sont de bonnes affaires... et à l'inverse, des cars sillonnant nos grandes villes, avec un guide multilingue drainant un troupeau de statues en musées... Mais quels contacts avec les autochtones ? Enfin, avec nous quoi ? Quelle belle image consumériste !
Alors en attendant la retraite, soyons - nous, patrons - les distillateurs de positif. Positionnons-nous pour offrir de l'émotion, du rêve et ramener nos vis-à-vis à un peu de réalité aussi. Mais je doute sincèrement que cela passe par des positions en apparence très tranchées... même si un "coup de gueule" est parfois nécessaire
Rédigé par : Annabelle | 22 octobre 2010 à 12:07
Bonjour,
Je vais faire simple : je partage à 200% vos opinions sur le sujet et vos ressentiments à l'égard de la chienlit actuelle.
Il est grand temps de rappeler à ceux qui l'auraient oublié que la France républicaine est une démocratie et un état de droit.
Pour cela, il serait bon que ceux qui respectent le droit des autres (en particulier le droit de grêve) exigent du gouvernement qu'il fasse respecter sans faiblesse ni compromission le leur (celui de circuler et de travailler librement).
Cordialement,
Jean-Claude
Rédigé par : Jean-Claude | 22 octobre 2010 à 12:12
Je suis entièrement en accord avec vous. La France est toujours le pays où l'on rale le plus, où l'on veut tout gagner avec un maximum de congés et de jours fériés....il faut choisir.
Moi de toute façon, le choix est vite fait : si je ne travaille pas, comme je suis payée à l'heure passée, je ne gagne pas d'argent à la fin du mois. Et ce n'est ni la droite ni la gauche qui viendront me payer mon loyer, ni mes factures, ni les études pour mes enfants...Je comprends bien la situation mais effectivement le problème ne date pas d'aujourd'hui, il fallait en discuter il y a au moins 10ans quel que soit le président en présence. Moi, je ne suis d'aucun parti politique, j'essaie simplement de vivre décemment et râler, tout casser, etc... n'a jamais fait avancer les choses. En Inde, où tout est démoli, où il y a des morts par milliers à cause des inondations, de la maladie....ils ne râlent pas et pourtant ils pourraient. Eux aussi, essaient de survivre. La France restera toujours un pays qui ne souhaite pas le changement de ses habitudes et c'est bien dommage. Il y a des sujets plus urgents à régler comme la santé, la souffrance, l'incompréhension....il serait grand temps de ne plus perdre de temps.
Rédigé par : Catherine | 22 octobre 2010 à 12:14
Cher Jean-Paul,
Que dire d'autre ? Qu'en France, quand on n'adhère pas au parti du gouvernement, il faut systématiquement avoir l'esprit de contradiction. Est-ce faire preuve d'intelligence et d'un esprit constructif ? Pour l'instant, je ne vois que pagaille et destruction.
Que d'énergies perdues alors qu'il suffisait de les utiliser dès le départ dans la négociation ! Mais non, c'était beaucoup trop simple et il fallait jouer le rapport de force juste pour une raison existentielle. Il faut bien justifier que l'on est dans l'opposition. Alphonse Karr a dit : "l'opposition systématique se donne bien garde de demander quelque chose qu'elle pourrait obtenir, car alors il lui faudrait être contente ; et être contente pour l'opposition, c'est cesser d'être." Et c'est exactement ce que l'on vit aujourd'hui !
Il est évident que l'image de la France vis à vis de l'étranger c'est le droit de grève. Cela en fait rire beaucoup ! Où va notre crédibilité ? Après, on se demande pourquoi les usines d'origine étrangères ferment ou bien ne veulent pas s'implanter en France ! Il serait temps de relever un peu le niveau. Si paralyser l'économie d'un pays c'est ça que l'on appelle le mouvement, on pourrait donc penser que c'est dans l'immobilité qu'on avance le mieux !
En tout cas, quand les entreprises feront faillite suite à tout ce fatras et qu'elles devront licencier que feront les salariés ? La grève !
Si pour le bien de tous nous devons faire des sacrifices, il serait temps de s'y prendre assez tôt avant d'être nous-mêmes sacrifiés... et encore pire nos enfants et petits enfants
Rédigé par : Catherine | 22 octobre 2010 à 12:19
Bonjour Jean-Paul,
Vous ayant déjà rencontré sur la Caravane (St Et et Lyon), dans la même position que vous comme chef d'entreprise et par rapport aux PME, je suis d'accord sur tous les détails de vos 3 points que je n'aurais su mieux écrire. D'où ce qui suit, n'ayant pas pris le temps d'une plus forte initiative que de transmettre cela à 1200 adresses de mon carnet.
Merci de rejoindre la grande e-manif de la majorité silencieuse
Vous appartenez à la majorité silencieuse, celle qui ne supporte plus le climat insurrectionnel imposé par les syndicats, alors bienvenue sur e-manif, site de contre-manifestations virtuelles.
3 Millions de manifestants bloquent le pays, il est temps que les 57 millions qui souhaitent travailler se fassent entendre.
Une seule solution: la contre-manifestation.
Et comme vous avez mieux à faire que d'aller dans la rue embêter tout le monde, je vous propose de vous faire connaître en e-manifestant. Il vous suffit pour cela de venir sur le site et d'inciter tous vos contacts à faire de même, le compteur fera le reste.
Merci de cliquer sur le lien suivant http://e-manif.e-monsite.com
Venez sur le site autant de fois que vous êtes de membres dans la famille
Nous devrions rapidement être assez nombreux. Nul doute que cela intéressera les médias. Si cela ne les intéresse pas, cela aura au moins l'avantage de nous rassurer sur la normalité de ceux qui pensent que le travail est plus efficace que les piquets de grève.
Merci et à bientôt pour la prochaine e-manif!
Rédigé par : Gilles | 22 octobre 2010 à 12:27
Bonjour Jean-Paul
comment ne pas être d'accord avec vos propos, comment ne pas dire haut et fort que nous en avons "ras le bol" que la France vive au ralentis et diffuse une mauvaise image à l'étranger, que la crise a déjà tellement fait de dégât, avons nous encore besoin de ça
vraiment, je vous félicite pour avoir avec courage et lucidité fait état d'une situation qui n'a que trop durée........ merci et à bientôt
Rédigé par : Céline | 22 octobre 2010 à 16:10
Monsieur,
Dans votre discours, vous dites 3 choses: que vous ne comprenez pas, que vous ne voulez pas perdre de l'argent et que les touristes vont bouder la France. Au vu de votre discours, je suis d'accord avec vous, VOUS NE COMPRENEZ PAS. De même que tous ceux qui ont un discours aussi radical et nombrilisme.
Je pense que tous les salariés engagés dans ce mouvement et 70% des français qui les soutiennent ont bien compris que le système policico -économique actuel, qui contribue à une répartition de la valeur ajoutée produite ( rappel: capital plus travail ) injuste,tend à concentrer les richesses et à ne plus rémunérer dignement le travail. Ce système nous à montré que l'intérêt particulier prime sur l'intérêt collectif et il à entraîné de ce fait une crise mondiale.Les "cadeaux fiscaux" au détenteurs du grand capital ( entreprises, banques et grands patrons) ont montrés leur inefficacité en matière de développement économique national.
Le choc économique a été moins violent en France grâce à différentes catégories de personnes qui ont conservés leurs revenus et maintenu leur consommation. Ceci concerne notamment les retraités qui contribuent largement à cette consommation ou qui constituent un bouclier social en aidant les enfants ou petits enfants à exister et à s'installer ( à devenir entrepreneurs aussi)
En réduisant le niveau général des salaires et retraites, le gouvernement scie la branche sur laquelle les entreprises nationales, PME/ PMI et jeunes pousses ( et non les grands groupes internationaux) sont assises. J'ai des amis chefs d'entreprises qui sont au bord de la faillite, non à cause du mouvement de grève, mais à cause d'une chute vertigineuses de l'investissement industriel en France depuis 2 ans. Tous les grands groupent investissent au niveau mondial, se développent et ont laissé tomber la France.
Les TPE/PME ont d'abord besoin de clients, donc de la consommation des français et des touristes qui viendront toujours en France car leur pouvoir d'achat augmente alors que le notre diminue.
Je suis fonctionnaire ce qui ne m'empêche pas d'avoir un projet d'entreprise. Vous pensez que les fonctionnaires ne sont pas concernés. je vous soumet cet exemple:
moi je suis d'accord pour TOUS les alignements: retraites, cotisation, salaires ( avec rappel sur 10 ans) et primes de départ à la retraite. Je suis principal d'un collège, mais on peut aussi l'exprimer différemment:
"Je suis directeur d'une structure de 50 salariés, spécialisée dans la prestation de services d'éducation et de formation, j'ai un portefeuille de plus de 800 clients très exigeants et j'accueille tous les jours 450 élèves en assurant leur sécurité. J'ai la responsabilité d'un service de restauration qui délivre 350 repas pas jour et j'assure 3 à 4 fois par an les prestations d'une agence de voyage, responsabilité comprise."
Pour cela je gagne 2 à 3 fois moins qu'un cadre similaire dans le privé. Bien sûr pas de prime de résultats, de stock options ou d'indemnité transactionnelle en cas de départ de ma part. Je n'ai pas de caisse de retraite, ma retraite sera assurée au titre de la dette de l'Etat, à condition qu'il ne soit jamais en faillite ou rupture de paiement.
Il serait temps d'arrêter d'opposer les gens les uns aux autres si on veut sortir du marasme économique. Pour côtoyer des jeunes tous les jours, je vous engage à réfléchir à l'image que leur donne l'entreprise, et à la vision des perspectives de carrière et de revenu qui les attendent.
Si vous avez lu jusque là, merci pour votre attention.
Rédigé par : Max | 23 octobre 2010 à 00:55
Bonjour,
Français habitant et travaillant en Suisse depuis six années, je vis donc ces événements de l'extérieur.
Et je souhaite témoigner que l'image de la France vue de l'étranger est vraiment honteuse: on parle d'un peuple de "fainéants", de "râleurs", d'"enfants gâtés" ou de "casseurs", etc...
D'un autre côté, grèves et manifestations à répétition tout au long de l'année ne font que conforter cette image, et la situation actuelle n'étonne presque plus personne ici, notre actualité sociale devenant ainsi une source régulière de divertissement et de distraction pour la presse quotidienne spécialisée, faut-il en rire ou en pleurer ?
Malgré mon patriotisme, je ne trouve aucun argument pour défendre cette attitude incompréhensible.
Rédigé par : Vivien | 25 octobre 2010 à 11:04
Bonjour Monsieur.
Je pense que vous avez entièrement raison de penser comme ça.
Aussi, je vous encourage (si je puis me permettre) à continuer sur votre lancée, car au bout se trouve le succès.
Bonne semaine à vous
Rédigé par : Lewis | 25 octobre 2010 à 11:28
Monsieur,
les trois termes que vous employé sont les même que ceux que j'emplorast a votre endroit.
Comment pouvez vous vous assoir sur le combat de gens qui on fait votre situation et celle de beaucoup de francais. Il est plus confortablme de raler de son petit chez soit bien douillé.
la réalité de la vie des gens n'est pas celle que vous voulez donner ni celle d'ailleur que s'evertue nos politiques quelques soit leurs bord a nous faire croire.
Ils sont tous complètement a l'ouest. Comment peut on dire que l'on va se priver de 8% de sa retraite de député alors que l'on vote la diminution des retraites sans aucune vergogne. Je serais très curieux de voir le résultat du vote sur ce sujet.
Je suis sur qu'il sera confidentiel et qu'ils se sereront les coudes comme ils l'ont toujours fait, les gouvernements passent mais rien ne change! l'homme est ce qu'il est alors ..................
Moi je dis que le peuple doit reprendre le pouvoir sur nos "fadats de dirigeants" pour reprendre une phrase d'une chasson de sardou, "lenine , relève toi ils sont devenus fous !", moi je crois qu'aujourd'hui la sociètè que l'on construit est a l'inverse des principes de la révolution francaise et pour etre plus sérieux a l'encontre de la constitution de la 5 eme république.
J'ai trois enfants et j'ai honte de ce que je vais leurs laisser, un monde de pusilamines, juste cela, sans valeurs je suis triste, pauvre France .
Un ex-adhérent et militant UMP.
Rédigé par : Richard | 25 octobre 2010 à 11:29
Bonjour Jean-Paul,
Votre message traduit mon sentiment. Je ne pense pas hélas que les personnes qui poussent aux manifestations soient animés de sentiments généreux et altruistes. Ces grèves encouragent les entreprises à aller dans d'autres pays. Notre pays s'appauvrit. Ces emplois supprimés obligeront nos enfants à rechercher du travail ailleurs dans des conditions bien plus difficiles et précaires et avec une retraite encore plus incertaine. Alors qu'avec une réelle solidarité et un vrai respect des autres nous pourrions construire un pays viable pour tous. Merci à vous pour aller dans ce sens. Que pouvons nous faire de plus ?
Cordialement
Pascale
Rédigé par : Pascale | 25 octobre 2010 à 11:31
bon courage, les épreuves nous font évoluer
Rédigé par : Fatim | 25 octobre 2010 à 11:38
Comme on pourrait le dire vulgairement, je pense " tout pareil ".
Le mot " otage " me parle particulièrement, sinon quel terme employé pour ma personne quand je ne peux assister à mes cours et uniquement subir les réflexions des autorités de mon établissement? Tout ça parce que les transports en commun me sont indispensables et qu'ils sont indisponible non pas à cause de manifestants, mais à cause de casse-c*******.
Certes il ne s'agit là que d'un exemple minime et uniquement " pratique " des effets de cette situation mais cela reflète tout à fait les comportements et réactions actuels qui n'ont parfois ( et même souvent ) aucune valeur politique ou social.
Bien à vous.
Louison
Rédigé par : Louison