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mardi, décembre 7 2010

Comment la France a tué mon envie d'entreprendre

Par Alexandre Denjean | Consultant | 05/12/2010 | 12H59

J'ai actuellement 34 ans et je me considère comme un vétéran de la guerre contre l'administration. Je vais vous raconter les deux pires années de ma vie.
Ayant appris à faire des sites internet en autodidacte, je décide en 2008 de créer une entreprise pour développer cette activité, car je souhaite aussi que les sites web de ma ville soient moins affreux. Pour un webdesigner, ces sites font en effet « mal aux yeux ».

Un ami retraité de la fonction publique (impôts) m'indique que fiscalement, le plus intéressant pour moi est de créer ma micro-entreprise <http://pme.service-public.fr/actualites/zoom/avantages-micro-entreprise.html> . Je me renseigne également à la chambre de commerce et d'industrie de la ville de Sète, où l'on m'explique que je devrai payer l'Urssaf, mais sous forme de forfait trimestriel. On ne m'a jamais parlé d'autres charges supplémentaires.

L'image idyllique du statut d'auto-entrepreneur
Durant l'année, tout ce passe plutôt bien. J'achète pour 5 000 euros de licences et je débute mon activité. Je me rends toutefois rapidement compte que je n'ai pas la patience nécessaire avec les clients que je qualifierais de pénibles (ceux qui ne sont jamais contents et qui, au final, essayent de vous arnaquer).

Mes premières cotisations tombent et, sans aucun problème, je paye avec un fond de caisse au minimum mais suffisant pour tenir un an.

En décembre, j'entends parler du statut d'auto-entrepreneur avec le portrait idyllique que nous en a tracé le gouvernement. Me servant principalement de cette entreprise comme d'un apport supplémentaire par rapport à mon principal travail de salarié, je me dis que cela me conviens parfaitement. Du coup, en janvier 2009, je m'inscris. Les problèmes commencent, ainsi qu'une bataille administrative sans fin.

Dès les premier mois, je suis surpris car je ne reçois aucun courrier de confirmation ; pourtant mon inscription avait marché car le site web m'avait indiqué que j'étais inscrit. J'avais correctement rentré mon numéro Siret <http://www.insee.fr/fr/methodes/default.asp?page=definitions/numero-siret.htm>  et fait toutes les démarches. Connaissant l'efficacité de notre belle bureaucratie, je me dis que ça ne va pas être rapide.  Je continue donc à facturer mes clients sans me poser de questions supplémentaires.

Accumulation de charges
Quelques mois plus tard, je reçois une lettre d'une caisse pour les professions libérales et artisanales. Ne fabriquant pas de chaises, je me dis qu'il y a un problème. D'autant plus que la somme demandée dépasse les 1 500 euros, ce qui n'est pas prévu dans ma trésorerie. Je les contacte donc et ils m'indiquent que je suis sous les statut libéral et non auto-entrepreneur !

Ils se montrent néanmoins à l'écoute et réalisent que je suis de bonne foi. J'apprends aussi qu'il y a eu un problème lors de l'inscription de centaines de futurs auto-entrepreneurs en janvier 2009. Ma chance habituelle ayant encore frappé, je comprends que je fais partie du lot.

Ensemble, nous remplissons un dossier de contestation et quelques jour plus tard, je reçois une lettre de confirmation m'affirmant que je suis bien revenu au stade de la micro-entreprise. Fou que j'ai été de les croire.

En septembre 2009, je reçois un courrier de leur part et de l'Urssaf disant que je dois au total plus de 3 000 euros. Je prends peur et je décide en toute hâte de fermer l'entreprise avant que la situation n'empire. Je fais donc les démarches administratives afin que tout soit réglé le plus vite possible, les courriers étant envoyé en recommandé bien sûr. Toujours pas de nouvelles, je m'inquiète et commence à ressentir sur ma santé les effets du stress, je suis obligé de prendre un arrêt maladie d'un mois pour dépression en fin 2009.

Opacité des organismes sociaux
Début 2010, tout s'enchaîne : je reçois encore une lettre de cet organisme, des lettres de commandement de payer de l'Urssaf et une lettre de la Cipav [Caisse interprofessionnelle de prévoyance et d'assurance vieillesse, une caisse de retraite pour professions libérales, ndlr] qui me demande de payer plus de 400 euros de charges.

Panique à bord, d'autant plus qu'il m'est impossible de contacter la Cipav : les deux seules fois où j'ai réussi à les avoir, on m'a raccroché au nez en me disant que j'étais un incompétent et que je ne pouvais avoir raison. Impossible pour nous, pauvres entrepreneurs honnêtes, de faire valoir notre droit.

En février 2010, je débute un diplôme universitaire dans le droit social. Les intervenants nous content les mérites des organismes sociaux, moi je rigole et leur prouve que c'est du grand n'importe quoi. Même les professeurs de droit sont choqués et l'un d'entre eux se charge du dossier. Grâce à lui, tout s'arrange durant un temps.

Mais il ressort que l'Urssaf n'a jamais reçu le moindre de mes courriers. Pour eux, je suis toujours en régime micro alors que pour la Cipav, je suis en libéral. Devant ma bonne foi et les preuves dont je dispose, un accord est trouvé avec l'Urssaf et mon entreprise est signalée comme fermée le 31 décembre 2009, soit six mois plus tard.

On me confirme que les autres organismes sociaux seront informés de ce qu'il s'est passé et que désormais, je n'ai plus rien à faire et que je serai remboursé du trop perçu. Là aussi, je fais les démarches nécessaires, mais ce qui suit me fait encore halluciner.

Mon compte bancaire est bloqué
Je reçois un courrier me disant que sur l'année 2008 (je ne sais toujours pas pourquoi cette année-là) je dois être remboursé de 648 euros. Enfin une bonne nouvelle, mais de courte durée. En effet, le remboursement ne venant pas, je décide de les appeler tout les jours afin d'obtenir une réponse. J'apprends en juillet que ne toucherai finalement que 298 euros car les charges de 2009 ont été retenues. Ensuite, on me demande de payer environ 50 euros ; finalement, je ne serai remboursé que de 248 euros. C'est toujours ça de pris, maigre consolation pour la galère que je viens de traverser.

Surprise en novembre 2010 : je reçois une lettre d'huissier m'informant que je dois payer sans délai la somme de 428,57 euros à la Cipav. De plus, je reçois une lettre du Trésor public qui me demande de payer 502 euros pour l'année 2009. Le Trésor public, fidèle à sa réputation, fait une demande de saisie deux semaine plus tard alors que je suis en train d'être conseillé par un juriste spécialisé par la question. Mon compte bancaire est bloqué.

Je panique et je ne vois pas de solution à ce problème. Nous sommes le 30 novembre 2010, et je pense au suicide en me disant que sauter du quatrième étage serait la solution pour arrêter enfin ce cauchemar. Mais une amie me sauve en parlant avec moi durant une heure. Il va donc falloir que je trouve un autre travail pour rembourser un de mes proches qui fait l'avance. Concernant la Cipav, j'ai adressé un courrier de contestation et au moment où j'écris ces mots, j'attends la réponse.

Deux dépressions, du stress et une envie de suicide
En conclusion, ce système à tué mon envie d'entreprendre. J'ai passé plus de 90% de mon temps à me battre contre des gratte-papiers totalement incompétents. Mon entreprise a été fermée mais avec un déficit de caisse de - 1 600 euros. Je n'étais certes pas très patient avec les clients difficiles, mais l'administration ne m'a pas laissé le temps d'apprendre le métier de commercial.

Si un jour je dois remonter une entreprise, ce ne sera certainement pas en France. Je vais essayer de trouver une formation diplômante en informatique et je pense quitter le pays après ça. Au total, j'ai connu deux dépressions, des crises de stress à la limite de l'ulcère, et une envie de suicide.

Mon entreprise avait un statut hybride : moitié micro-entreprise, moitié libéral-artisan. Je conseille à ceux ou celles qui veulent se lancer dans l'aventure de bien y réfléchir à deux fois avant. Quant à moi, cette aventure a été un vrai cauchemar, tout ça parce que j'ai voulu faire les choses honnêtement et payer les impôts que je devais au nom de la solidarité nationale. Solidarité que je n'ai jamais connu cela dit en passant.

Alexandre Denjean | Consultant | 05/12/2010

jeudi, novembre 18 2010

Objet : SECURITE SOCIALE on le croit ou pas !

La sécu n'est pas en déficit mais en excédent... 50 secondes pour comprendre pourquoi. Depuis le temps qu'on bouche le trou de la sécu .....

Il faut à Evelyne DUBIN, la signataire de ce document une bonne dose de courage pour avoir écrit ce texte en se nommant (Evelyne DUBIN est passée sur France Bleue mais pas sur une chaine de tele nationale, pourquoi ?). Voici sa thèse :
Pour combler le déficit de la sécu, nos chers gouvernants ont trouvé que le mieux, c'était encore de nous faire payer...

  • a - Dorénavant, sur une consultation médicale, nous versons 1 euro.
  • b - Nous sommes restreints lors de nos arrêts maladie ...
  • c - Nous devons consulter un généraliste avantde voir un spécialiste ...
  • d - Pour tout traitement de plus de 91 euros, nous en sommes de 18 euros de notre poche.
  • e - Taxe de 0,50c sur les boites..
  • f - etc.......

Toutes ces mesures sont destinées à combler le fameux trou qui est à ce jour de 11 milliards.
Or, savez-vous que :

  • 1) Une partie des taxes sur le tabac destinée à la Sécu, n'est pas reversée : 7,8 milliards.
  • 2) Une partie des taxes sur l'alcool, destinée à la Sécu, n'est pas reversée : 3,5 milliards.
  • 3) Une partie des primes d'assurances automobiles destinée à la Sécu, n'est pas reversée : 1,6 milliard.
  • 4) La taxe sur les industries polluantes destinée à la Sécu, n'est pas reversée : 1,2 milliard.
  • 5) La part de TVA destinée à la Sécu n'est pas reversée : 2 milliards.
  • 6) Retard de paiement à la Sécu pour les contrats aidés : 2,1 milliards.
  • 7) Retard de paiement par les entreprises : 1,9 milliard.

En faisant une bête addition, on arrive au chiffre de 20 milliards d'euros.

Conclusion : si les responsables de la Sécu et nos gouvernants faisaient leur boulot efficacement et honnêtement, si chacune des institutions reversait ce qu'elle doit chaque année, les prétendus 11 milliards de trou seraient aujourd'hui 9 milliards d'excédent !!!!

Ces chiffres ne sont pas inventés ; vous pouvez les consulter sur le site de la sécu ; ils sont issus du rapport des comptes de la Sécu. Si les pouvoirs publics, qui nous harcèlent au quotidien de messages publicitaires afin de consommer des fruits et légumes, étaient vraiment convaincus qu'il nous faut consommer 5 fruits et légumes par jour pour sauver notre santé et donc l'assurance maladie, ils supprimeraient la TVA sur ces produits !

N'oubliez pas d'avoir une petite pensée sur l'achat, à la hâte, des 90 Millions de doses de Tamiflu par le ministère de la santé publique, quand on sait que la grippe A n'est pas plus mortelle et dangereuse pour vous et moi que la grippe saisonnière classique. Hélas on ne peut en dire autant des dommages collatéraux potentiels qui existent réellement dans les adjuvants que contiennent les vaccins !!! Quel sera le coût de cette opération, que la sécu va

supporter une nouvelle fois, lorsque le gouvernement sera décidé à dédramatiser la situation !!!

Cordialement. Evelyne DUBIN Secrétaire Générale Adjointe au Directeur Général Institut National du Développement Local

jeudi, septembre 2 2010

nouvelle galère des usagers pour la rentrée!!! Grève sur plusieurs jours sur l'ensemble des transorts!!!

Grève RATP 7 septembre 2010 : FO rejoint Sud pour une grève illimitée

Apres SudRATP c'est au tour du syndicat FO RATP de déposer un préavis de grève illimitée, pour le 07 septembre 2010.

"FO n'a cessé de crier haut et fort à une réforme injuste" concernant l'âge légal de départ en retraite à 62 ans. Le syndicat indique dans un communiqué que "la direction de la RATP l'a confirmé: si ce projet de loi était voté en l'état, il nous serait appliqué dès 2017". "Face au gouvernement, pour qui les principaux paramètres de l'allongement sont non négociables, il ne peut y avoir d'autre choix que d'exiger le retrait du plan gouvernemental", ajoute FO RATP.

Ce préavis de grève illimitée devrait prendre effet apartir du 6 septembre au soir et devrait concerner tous les salariés de l'entreprise publique. Ce mouvement de grève qui concernera aussi la SNCF, et l'administration en générale pourrait bien paralyser tout le pays pendant plusieurs jours, si le gouvernement demeure inflexible.

Of course, ce sont à nouveau les usagers qui vont galérer pour se rendre au boulot! Les professions "super protégées" RATP, SNCF, etc, vont à nouveau prendre en otage plus d'un million d'usagers sans aucun remords. !!! la vie c'est dégueulasse!

Pbc

jeudi, juillet 15 2010

Zoom sur le développement personnel !

Et mon psy, c'est du poulet ? ? ?


Nouvelle livraison un peu... inattendue du fameux site de recherche d'emploi des cadres sous forme de newsletter aux abonnés. Enfin la solution pour faire de chaque cadre un winner, une arme de production fatale, un anti-nippon-stakanov patenté...
ou un nouveau marché juteux pour le "coaching" de CadresOnline ? ? ?
Allons, ne soyons pas mauvaises langue, au moins la photo au chapeau ne manque pas d'humour, jugez vous-même...

"« Connais-toi toi-même »...


Surtout au travail pourrait-on ajouter. Pour améliorer ses relations avec ses équipes ou ses supérieurs ou tout bonnement pour se sentir bien, un cadre doit apprendre à s'appuyer sur les points forts de sa personnalité. Et avoir le courage de travailler ses points faibles. Vous souhaitez apprendre à mieux gérer les conflits ? A résister à la pression ? A canaliser vos émotions ? Suivez les conseils des coachs de CadresOnline. (...)"

mercredi, avril 14 2010

Une pétition pour sauver le régime des Auto-Entrepreneurs : ON A GAGNE !!_

Une pétition pour sauver le régime des Auto-Entrepreneurs : OUF ON A GAGNE !!

Chers amis,

Je ne sais si la pétition a vraiment aidé, mais le résultat est là !

Voir cet article :

http://www.lesechos.fr/pme/creation/020465848373-le-senat-renonce-a-limiter-e...

Où on peut lire :

"Les sénateurs ont finalement repoussé la proposition, notamment défendue par Jean Arthuis, d'encadrer le statut de l'autoentrepreneur en le limitant à trois ans afin notamment de régler les problèmes de concurrence soulevés par certains artisans du bâtiment. Une mesure à laquelle s'opposait Hervé Novelli. Rappelant qu'« on légifère pour le plus grand nombre et quand il y abus, on les réprime », le secrétaire d'Etat aux PME contestait le danger en rappelant que seulement 12,7 % des autoentrepreneurs sont dans le bâtiment et qu'ils ne représentent que 0,5 % de l'ensemble du chiffre d'affaires généré par les autoentrepreneurs. Le gouvernement a par ailleurs profité de l'examen de ce texte pour y introduire la dernière étape de la réforme d'Oséo qui deviendra désormais une entité unique qui assurera des missions de co-financement, de garanties et de soutien à l'innovation."

On peut respirer !

Pour l'EIRL : "Le texte qui a été présenté en urgence, sera examiné pour adoption définitive en commission mixte-paritaire le 28 avril prochain. Il restera ensuite environs six mois aux services de Bercy pour rédiger l'ordonnance qui permettra sa mise en oeuvre à partir du 1 er janvier 2011."

C'est un très beau dimanche pour beaucoup.

Bonne semaine à tous et merci à ceux qui ont apporté leur soutien ! Catherine Guilliaumet

dimanche 11 avril 2010

Article relevé pour vous par Philippe Corfa

Une pétition pour sauver le régime des Auto-Entrepreneurs

Une pétition pour sauver le régime des Auto-Entrepreneurs

Chers collègues installés en France,

Vous avez été nombreux à bénéficier en début d'année des nouvelles dispositions législatives qui vous ont permis de passer sous le statut d'Auto-Entrepreneur.

Or, demain 8 avril, une proposition d'amendement va être déposée et discutée au Sénat. Elle consiste pour l'essentiel à limiter le bénéfice du statut d'AE à 3 ans maximum, pour des raisons ... que la raison ignore.

Il se trouve qu'une association exceptionnelle qui soutient les créateurs d'entreprise, entre autres par l'octroi de micro-crédits et une assistance morale et pratique,lance une pétition pour s'opposer à ce projet de loi.

Cette association c'est l'ADIE (heureux anagramme du mot "aide") ou Association pour le Droit à l'Initiative Economique. Site de l'ADIE : http://www.adie.org/

Voici les arguments développés à l'appui de la pétition :

"L'Adie lance un appel à pétition pour le droit d’entreprendre

Appel à pétition pour le droit d’entreprendre... ...ou 4 raisons de défendre le régime de l’auto-entrepreneur en particulier pour les micro-entrepreneurs en situation de précarité.

Le régime de l’auto-entrepreneur a été plébiscité depuis sa création par près de 400 000 personnes en France. Un amendement législatif, déposé au Sénat, jeudi 8 avril, à l’occasion du vote de la loi sur l’Entreprise individuelle à responsabilité limitée, va proposer de limiter la durée de ce régime à trois ans.

Nous nous élevons contre cette proposition.

En effet :

• Le droit d’entreprendre est un droit fondamental qui est limité en France par la complexité des lois et des réglementations. La mise en place du régime de l’auto-entrepreneur est un premier pas pour sortir de cette complexité.

• La création d’entreprises nouvelles est devenue depuis un an une voie majeure de création d’emplois : face à 360 000 emplois détruits l’année dernière, 580 000 entreprises nouvelles ont été créées, dont près de 300 000 grâce au régime de l’auto-entrepreneur.

• Le régime serait remis en cause sous prétexte que 12% des auto-entrepreneurs sont artisans et qu’ils créeraient une concurrence déloyale aux artisans établis. Or, ils payent un montant de charge équivalent et les abus ponctuels, pointés par les critiques de la libre entreprise peuvent toucher tous les régimes.

• Le régime de l’auto-entrepreneur ne constitue pas un risque pour la sécurité des consommateurs. Les auto-entrepreneurs sont soumis aux mêmes réglementations métiers que l’ensemble des artisans. Il permet, en revanche, de mieux répondre à la demande souvent insatisfaite en ce qui concerne notamment les petits travaux d’entretien et de réparation.

Nous demandons que le régime ne soit pas limité dans le temps et qu’au contraire, sa simplicité soit étendue progressivement à d’autres domaines."

Et voici l'adresse de la pétition en ligne : http://www.defendons-le-droit-d-entreprendre.org/

Que ceux qui veulent défendre ce droit n'hésitent pas à la signer.

Catherine Guilliaumet

mercredi 7 avril 2010

Article relevé pour vous par Philippe Corfa

jeudi, avril 1 2010

Le statut d'auto-entrepreneur pourrait être limité à 3 ans

Artisans, commerçants, professions libérales, et même auto-entrepreneurs : au lieu de constituer quatre statuts différents, qui s'empilent, qui permettent à certains de se faire passer pour d'autres et vice-versa, pourquoi ne pas tout simplement créer un régime du professionnel indépendant, avec des ajustements en fonction de l'activité ? camille sée

2010 sera vraisemblablement l'année des ajustements pour le statut de l'auto-entrepreneur, qui a connu un large succès depuis son entrée en vigueur le 1er janvier 2009 et suscité l'enregistrement de 320 000 personnes sous ce régime l'an passé. Malgré cet engouement, ce statut s'attire les foudres des artisans et pose des problèmes quant à la légalité de son utilisation. A l'issue d'une table ronde organisée par la commission des finances du Sénat, son président, Jean Arthuis (sénateur centriste de la Mayenne), a émis le souhait de limiter le statut d'auto-entrepreneur à trois ans, afin de circonscrire les abus constatés dans la pratique. !!!! Afin de lutter contre les abus, la commission des finances du Sénat propose une limitation du statut d'auto-entrepreneur à 3 ans ainsi qu'une obligation de déclarer le montant du chiffre d'affaires réalisé, même nul. Vous êtes auto-entrepreneur. Quelles conséquences auraient ces modifications de statut sur votre activité ?

A l'origine de cette proposition se trouvent les craintes des artisans face à la concurrence jugée déloyale des auto-entrepreneurs qui exercent le même métier mais bénéficient d'un régime fiscal allégé. Selon les chiffres de l'Insee, un tiers des auto-entrepreneurs sont effectivement des artisans. Selon la commission, réduire le statut à une période de trois ans maximum permettrait d'éviter que les auto-entrepreneurs dont le chiffre d'affaires dépasse le seuil fixé par la loi (80 300 euros pour les activités de commerce, 32 100 euros pour la prestation de services) ne conservent ce statut en réalisant leur surplus d'activité au noir.

Les membres de la commission des finances du Sénat proposent qu'à la fin de cette période de trois ans, les auto-entrepreneurs soient invités à rejoindre le régime de droit commun. Cette disposition, couplée à l'obligation pour les auto-entrepreneurs de déclarer leur chiffre d'affaires, permettrait en outre de distinguer les auto-entrepreneurs destinés à se muer en véritables chefs d'entreprise de ceux qui désirent simplement compléter leurs revenus. Ces derniers auraient alors la possibilité de conserver leur statut sans limite de temps.

Ces mesures ne devraient toutefois concerner qu'une minorité d'entrepreneurs : 60 % d'entre eux ont en effet déclaré un chiffre d'affaires nul en 2009. Jacques Escourrou, président de la caisse de retraites des professions libérales, craint à ce titre un afflux d'auto-entrepreneurs à faibles revenus, qui selon lui menace l'équilibre financier de cette caisse. Selon l'Observatoire des auto-entrepreneurs, la tendance serait néanmoins à la hausse des chiffres d'affaires depuis quelques mois.

FAUSSE SOUS-TRAITANCE

Enfin, ces nouvelles dispositions pourraient éviter les cas de "fausse sous-traitance", qui consiste pour une entreprise à forcer des employés, notamment des stagiaires et des sans-papiers, à passer sous le régime de l'auto-entrepreneur afin de limiter leurs charges sociales.

Hervé Novelli s'est d'ores et déjà déclaré opposé à une complexification d'un statut qui séduit justement par sa simplicité, et a relativisé les abus éventuels. "Les Urssaf appliquent sur le terrain la réglementation du travail avec la plus grande fermeté", a-t-il affirmé. Dans un entretien aux Echos du jeudi 1er avril, le secrétaire d'Etat aux PME attribue les critiques contre le statut de l'auto-entrepreneur à la crise, et "réfute l'idée d'une concurrence déloyale", arguant du fait que "les charges sociales et fiscales d'un auto-entrepreneur sont les mêmes que celles des autres travailleurs non salariés". Selon lui, ce régime "vaut surtout pour sa simplicité administrative".

Pour les artisans, la création du statut d'auto-entrepreneur est arrivée au plus mauvais moment : "en 2009, année de crise, où il était déjà difficile de fidéliser notre clientèle", déplore Jean Lardin, président de l'Union professionnelle artisanale. Pour apaiser leur colère, des mesures ont toutefois été prises. Un décret qui entre en vigueur le 1er avril oblige les auto-entrepreneurs qui exercent une activité soumise à un niveau de qualification réglementé (entretien de machines, soins esthétiques, préparation ou fabrication de produits frais, coiffure...) à justifier de celle-ci. Audrey Fournier -- Le Monde

Cet article a été relévé pour vous par Philippe Corfa.

Découvrez les réactions des abonnés du Monde.fr à la lecture de cette information.

Bob 01.04.10 | 14h4101.04.10 | 14h17

Dans 5 ans il y aura 2 millions d'auto-entrepreneurs et le salariat entamera son inexorable déclin. Quant aux régimes sociaux ils devront diminuer les prises en charges des ayant droit et bénéficiaires divers de l'Etat providence. Il suffira dès lors de travailler pour gagner sa vie, ce n'est pas plus compliqué que cela

Desman 01.04.10 | 14h09

Un pas en avant, puis un en arriere. Tel va la vie politique francaise... Plutot que limiter le statut et/ou le complexifier (ce qui irait a l'encontre de l'esprit de cette reforme) il faudrait controler plus serieusement les entreprises qui font un appel massif a des auto- entrepreneurs.

Delta 01.04.10 | 14h02

3 ans... Quelle surprise, comme par hasard juste après les prochaines élections de 2012, histoire de laisser un cadeau bien empoisonné aux successeurs en cas de victoire de la gauche...

un"noir" 01.04.10 | 13h51

C'est statistique:Si une quelconque entreprise ne tient pas la route,au bout de trois an,elle dépose son bilan:le % concerné est énorme.Ce nov statut a déjà du plomb dans l'aile:Il ne tiendra pas même les trois/quatre ans:2012,est proche: À gauche,préparons nous,ardemment!

PATRICK FONTENY 01.04.10 | 13h48

un chiffre qui me laisse pensif :"60 % d'entre eux ont en effet déclaré un chiffre d'affaires nul en 2009"...

mardi, mars 9 2010

SNCF : préavis de grève le mardi 23 mars

Les syndicats CGT, Unsa et CFDT ont déposé ce lundi un préavis de grève pour l'emploi, le pouvoir d'achat, les services publics et les retraites.

Le mardi 23 mars sera placé sous le signe des revendications à la SNCF, alors qu'au moins trois syndicats (CGT, Unsa, CFDT) ont lancé un préavis de grève et déclenchent une série d'alarmes sociales, pour assurer «la continuité» de la grève du 3 février, selon Didier Le Reste, de la CGT.

Le 15 février dernier, cinq confédérations - CGT, CFDT, FSU, Solidaires, Unsa - avaient annoncé qu'elles organisaient cette journée de grèves et de manifestations interprofessionnelles pour l'emploi, le pouvoir d'achat, les services publics et les retraites.

Lors de la grève du 3 février, environ un-tiers des cheminots avaient cessé le travail pour défendre l'emploi.

Un rapport qui envenime le débat

L'ensemble des syndicats de l'entreprise publique dénoncent les réorganisations en cours impliquant reclassements et suppressions d'emplois (notamment au fret), une dégradation des conditions de travail et des méthodes managériales basées, selon eux, uniquement sur des critères financiers.

Il y a environ un mois, un rapport de la Cour des comptes a souligné que pour la SNCF, la réforme des 35 heures pénalisait l'entreprise publique pour faire face à l'ouverture de son monopole à la concurrence et a révélé notamment des écarts de productivité avec ses concurrents.

Selon le rapport publié aujourd'hui, l'application de la loi a entrainé une hausse d'effectifs de 7.000 à 7.500 agents. Or, «le surcroit d'effectifs que la réforme avait entrainé représente près de la moitié du nombre de postes supprimés durant les sept exercices suivants, qui s'élève à 15.600 agents environ entre 2002 et 2008».

Sud-Rail réservé

Force Ouvrière a décidé de son côté d'organiser sa propre manifestation à Paris, tout en laissant ses organisations régionales libres de participer aux rassemblements communs en province, tandis que la CFE-CGC ne s'est pas associée à la journée.

Sud-Rail, troisième force syndicale à la SNCF qui milite pour une grèce reconductible, a réservé sa réponse mais indique «s'inscrire dans la journée interprofessionnelle». Pour son délégué Alain Cambi, «derrière une journée de grève il faut une suite».

Réactions d'usager:

On attend le préavis de grève des usagers , allons les bloquer et on verra si ils osent aller faire la grève en Chine ; bande de oufs

Privatisez la SNCF... Marre de leurs grèves. Il ne se passe pas un trimestre sans qu'ils ne nuisent à l'économie du pays... Un référendum pour la privatisation de la SNCF... Par la voies des votes des Français, ils seront bien obligés de se plier, sinon houst dehors...

La SNCF c'est 2% des salariés français, mais 30 % des journées de grève en France ! Leur métier doit vraiment être dur . Vite privatisons la SNCF pour que leur vie s'améliore !

Marre de ces grèves à répétitions menés par des gens qui bénéficient déjà de tant d'avantages... Vont-ils s'en rendre compte un jour et accepter de se séparer de certains de ceux-ci, au lieu de faire grève une dizaine de fois par an pour... pour quoi au juste ? S'il y a bien des postes protégés de nombreux soucis, ce sont bien les leurs...

Et vous des commentaires?

Cordialement, Philippe Corfa

mercredi, janvier 13 2010

Il est temps de circuler "malin"

Malin Ackerman Légende : cet homme enjoué circule avec Malin Ackerman (>Source)

Chez REZOZAMBO, on se déplace. Pour travailler, on prend des métros, des trains, des bateaux des avions (en plus d'Internette). On est de partout, ubiquitaires et tout. On se bouge, quoâ, tu voâs. Et en plus l'époque est "à la mobilité". On ne cesse de nous le dire, alors nous, puisqu'on est attentifs à la com', on écoute et on se mobilite. Parfois, j'en ai même les jambes qui bougent toutes seules tant je veux coller à mon époque.

Hier soir je revenais de Cherbourg (1), regardant les joyeux codes couleurs plaqués sur le béton frais de la Gare St Lazare remasterisée depuis les travaux, les panneaux "Nouveaux itinéraires" et "Circulez malin" m'ont sauté au visage.

Surtout le deuxième : ''"Circulez malin"".

Je me suis dit : c'est vrai, tiens. Je me suis dit : la vache, j'avais jamais pensé à faire ça. Je me suis dit : merci les gars.

C'est sympa de la part de la SNCF qui vient de me faire voyager en wagon non chauffé (parce que bugs neigeux) de m'inciter à circuler "malin". J'ai soudain pris conscience que jusqu'alors, si je réfléchis bien il est exact que je circulais comme un con. Je sortais du train, je remontais le quai, je prenais le couloir en direction du métro pour rentrer chez moi. C'était un peu imbécile comme méthode. Là, soudain, ils peignent les murs et les piliers en pantone 285C, ils changent les couloirs... et voilà que je circule non plus comme un crétin, mais "malin". La différence, c'est juste que j'ai conscience, au lieu d'aller au métro comme un zombie, que je circule, mais en direction du métro, et surtout, en pleine conscience. Et on le sait, la conscience c'est ce qui nous distingue de l'animal. L'autre, là, qui circule aux phéronomes, lui. Un peu boeuf. Comme quoi ça consiste en peu de choses les moyens de s'élever un peu et de gagner en dignité.

En fait, cette communication de la SNCF m'a filé un véritable vertige. Je me suis dit que j'avais souvent vu ce mot là, le mot : "malin". On m'enjoignait souvent à "acheter malin", à "vendre malin", à louer, partir, manger, m'habiller "malin" et abruti comme je suis, je continuais d'acheter, vendre, partir, louer, m'habiller pas très futé. Juste normal. Et normal, c'est pas malin, faut bien reconnaître.

Je me suis dit alors : la com' de la SNCF me veut du bien. Ces gens là communiquent "malin", y'a pas de doute. Doit y avoir une bande de sacrés futés humanistes dans leurs bureaux. Je les imagine : ils se sont réunis. Le D.A. de l'agence de maîtrise de travaux a regardé ses collaborateurs et a tonné :
"Bon. Vu qu'on a bouché des couloirs et qu'on a ouvert de nouveaux passages, il faut parier que ces idiots vont continuer d'aller tout droit et on va crouler sous les accidents. ils vont se plaquer contre le nouveau mur en parpaings et les suivants vont les piétiner. Ca va nous coûter la poduc en procès et c'est pas bon pour l'image de la maison".
Un stagiaire dans le fond, voulant bien faire à levé le doigt et suggéré :
"On pourrait mettre des panneaux indicateurs comme à la Gare du Nord ?"
L'architecte a haussé les épaules. Tout le monde sait bien qu'on retrouve des cadavres desséchés de types morts de faim en cherchant la voie de RER. S'il y a bien un exemple à ne pas suivre... Mais bon, qu'attendre d'un stagiaire ?
Une jolie graphiste avec des bottes en caoutchouc à fleurs a proposé : "Il faut que les gens se prennent en charge : on va les inciter à mieux circuler.... "
Elle s'est pincé les lèvres et a ajouté, prise par une fièvre créatrice : "Et si on leur disait de circuler "malin" ? ".
Tout le monde s'est regardé autour de la table. Oui, bon sang, c'était la bonne idée. La SNCF allait renouer avec le passé, avec le bon vieux temps désuet du service public, quand les gens étaient des usagers, alors que maintenant, après 4h30 en vieux Corail, ils ne sont plus qu'usagés.
Ça c'est passé ainsi. Je suis certain. Ces gens là sont des communiquants. Ils savent y faire

J'en veux d'ailleurs pour preuve que c'est un bouleversement chez moi qu'ils viennent de créer. Désormais, je vais essayer de tout faire "malin" pour me distinguer du troupeau. Et si le troupeau se met lui aussi à faire le malin, je ferai encore plus malin. Par exemple, je vais prendre les couloirs à contresens. Parce que maintenant moi c'est parti : faut être malin, mais je serai malin et malin et demi.
Enfin, genre.
Francis Mizio

(1) Une ville qui connaît des problèmes de communication, cela dit en passant (lentement) : les magasins vides parce qu'on ne peut pas les ravitailler pour cause de neige ; 4h et demi dont 1 et demi de retard pour que le train, depuis Paris, y parvienne. La modernité, toussa.